Tout commence au matin du lundi 29 avril 2019, un petit groupe attend à l’arrêt de bus, pour partir en direction de Liège. Ce petit groupe, c’est nous. Bah oui, parce que sinon c’est pas super intéressant. Et vous savez ce qui n’est pas intéressant non plus? Un article qui commence avec la description précise d’un voyage en bus. Nous allons donc vous faire le cadeau de ne pas vous raconter l’heure de bus en détail, mais franchement vous avez manqué quelque chose.
Arrivés à Liège, les estomacs commencent à rappeler leur existence. Nous nous arrêtons au pied d’une fontaine pour leurs donner ce qu’ils réclament tous, puis nous redémarrons notre périple, direction la montagne de Bueren.
On nous avait dit que c’était haut. Mais on ne s’attendait pas à ce que ça soit AUSSI haut. 374 marches. Une pente de 30°. Et le facteur qui déposait son courrier dans les boîtes aux lettres des maisons. Parce que oui, de vraies personnes habitent là. (Après, le facteur était plus intelligent que nous puisque qu’il faisait sa tournée en descendant. Ce n’était pas notre cas.)
Certains (que nous appellerons ici des fous) montent cet escalier colossal en courant. Et dans notre groupe aussi, certains ont voulu tester. Disons qu’ils… manquaient un peu d’entraînement.
374 marches et des crampes aux jambes plus tard, nous arrivons en haut de l’édifice. Mais le spectacle depuis le haut vaut largement l’effort déployé. Nous sommes en haut de la ville. Nous dominons le panorama qui s’étend devant nous. Nous restons quelques minutes à observer le paysage, puis nous reprenons notre périple. Prochaine étape : les coteaux de la Citadelle.
Malheureusement pour nous, Léa était notre guide, et on a mit une plombe à trouver le bon chemin. Alors qu’elle avait une photo du plan, ET Google Maps.(Note de Léa : en même temps ils m’ont pas aidée du tout. En plus on l’a quand même trouvé le chemin, c’est juste qu’on a mis un peu plus de temps que prévu. Et puis, comme dirait François : “On ne se perd pas, on découvre.” Bah là on a juste bieeeeeeen découvert ^^.)
Un petit chemin escarpé nous fait encore monter un peu plus en altitude. (Note de Léa : Il était super bien caché ! Et après on s’étonne qu’on ne le trouve pas.) Nous passons une petite barrière, et là, nous nous retrouvons au milieu d’un champ. Alors que trente secondes avant on était à côté d’une route avec plein de circulation, au milieu d’un quartier animé.
Et oui, parce que Liège ce n’est pas juste une grande métropole, c’est aussi plus de 90 hectares de nature sauvage et protégée, au beau milieu de son cœur historique. On profite du paysage pour faire une photo de groupe, que voici.
Nous nous promenons sur les coteaux, nous admirons les paysages qui s’offrent à nous. Olaf nous raconte la légende de Tchantchès, ce personnage emblématique de la ville, né miraculeusement entre deux pavés en 760 à qui il arrivé plein d’aventures. Son histoire est bien trop longue pour être racontée ici, mais elle reste intéressante, et nous vous laissons donc un lien pour de plus amples explications http://www.tchantches.be/la-legende/
Nous descendons toujours plus, et nous arrivons à hauteur des toits du palais des Princes-Évêques. Et nous nous sommes rendu compte de la différence de génération dans le groupe à cet endroit précis. Nous avons remarqué qu’un toit était “désorganisé”, et chacun y est allé de sa théorie. Certains suggèrent que le Père Noël est passé par là, d’autres enchaînent en disant que c’est parce qu’on se trouve dans Assassin’s Creed, et que quelqu’un a détruit le toit en sautant dessus.
Nous continuons de descendre, et nous arrivons de nouveau en bas de la montagne de Bueren. (Note de Léa : vous voyez que je savais exactement ce que je faisais.) Nous faisons un petit arrêt pour acheter de quoi boire et des fraises (délicieuses, soit dit en passant). On a assisté à une scène plutôt drôle où un homme, légèrement taré sur les bords, a hurlé sur un chien en peluche. Oui, on avait besoin de raconter ça ici. Ça en a marqué plus d’un dans notre groupe.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la Maison des Sciences, en longeant les quais de la Meuse. D’ailleurs, sur le chemin nous avons croisé une gravure de Tchantchès, dont nous avions parlé plus tôt.
Nous avons eu le feu vert pour démarrer notre visite. Nous étions les seuls à faire la visite, et le musée nous a gracieusement offert deux animations, une sur l’azote liquide et ses effets, et une autre sur l’électricité statique. Nous n’avons pas de photos de la première activité, on était trop absorbés par les expériences présentées. Par contre, pour l’autre, nous avons capté de magnifiques moments avec des cheveux qui flottent et des gens de chez nous enfermés dans une cage (on les a fait sortir, promis).
Après cette journée bien remplie, nous avons repris le bus dans le sens inverse. La plupart en dormant. Et voilà comment se termine cette fantastique journée, sur des filets de bave et un manque cruel de batterie téléphonique.
Et pour votre bonheur, un florilège de photos qu’on n’a pas réussi à placer dans le texte. Enjoy!
Les jeunes
Écriture : Léa